Les choses à savoir sur l’arthrose senior
L’arthrose est une maladie
handicapante et douloureuse qui impacte les activités quotidiennes et entrave
l’autonomie. Si elle peut survenir suite à des facteurs héréditaires, des
troubles métaboliques ou encore des traumatismes, l’arthrose est
essentiellement liée au vieillissement. De ce fait, elle est plus fréquente
chez les personnes âgées et d’après des études récentes, 60 % des plus de
65 ans et 85 % des plus de 70 ans sont concernés en France. Pour comprendre
ce qu’est l’arthrose et savoir comment s’en occuper, vous trouverez dans cet
article 4 choses à savoir sur cette maladie.
Qu’est-ce que l’arthrose senior ?
L’arthrose est une maladie
chronique qui se caractérise par une destruction progressive du cartilage, entraînant
une perte de mobilité au niveau des articulations. Cette maladie évolue
lentement et le cartilage se détériore petit à petit sans que le malade s’en
rende compte. Les douleurs apparaissent plus tardivement quand le cartilage nit
par se détériorer et s’amincir provoquant ainsi des lésions articulaires.
Ces dernières sont l’origine de
déformations, de douleurs et de raideurs qui peuvent fortement avoir un impact
sur la vie quotidienne des malades. Si cette pathologie touche toutes les
générations, elle survient généralement vers 60 ans. Bien qu’il n’existe pas
encore de remède à proprement parler, il est possible de soulager les symptômes
avec des médicaments que vous trouverez dans une pharmacie à Paris.
Les causes de l’arthrose
Bien que le vieillissement soit
considéré comme le premier facteur de développement de l’arthrose, les causes
de cette pathologie sont multiples et elle peut être due à :
- des facteurs héréditaires ;
- des maladies métaboliques ;
- une alimentation non équilibrée ;
- des anomalies du métabolisme comme l’obésité ou
le diabète ; - une fragilité naturelle du cartilage ;
- une activité physique trop intense ou mal
contrôlée ; - des positions et mouvements répétés ;
- un traumatisme de l’articulation comme une
fracture, une entorse grave ou une luxation.
D’ailleurs, il faut savoir
qu’il existe deux types d’arthrose :
- L’arthrose primaire qui n’apparaît
pas en raison d’une prédisposition ou d’une maladie. - L’arthrose secondaire qui concerne les
personnes souffrant déjà d’une maladie des articulations comme la goutte,
l’arthrite rhumatoïde et les maladies inflammatoires ou ayant subi une blessure
ou une chirurgie à une articulation.
Même si toutes les
articulations peuvent être concernées par l’arthrose, elle touche souvent
celles de la colonne vertébrale, des mains, des genoux (gonarthrose), des pieds
et des hanches (coxarthrose).
Les symptômes de
l’arthrose
Comme mentionnée plus haut,
l’évolution de cette maladie est plutôt lente. Cependant, elle varie d’un
individu à l’autre et ses facteurs de développement ne sont pas encore connus.
D’après certaines études, l’arthrose se développe sur des dizaines d’années et
son évolution dure parfois 1 ou 2 ans.
Durant cette période plus ou
moins longue, des poussées inflammatoires très douloureuses peuvent apparaître.
Concernant les signes, les principaux symptômes de l’arthrose se manifestent
par :
- une inflammation ;
- une gêne dans la souplesse de
l’articulation ; - une sensation de craquements ;
- une sensibilité de l’articulation à la
pression ; - des douleurs lors d’un mouvement ;
- une raideur dans la flexibilité ;
- une perte de mobilité ;
- une excroissance osseuse (ostéophytes)
entraînant des déformations des articulations.
Ces symptômes peuvent fortement
impacter le malade au quotidien et causer des chutes, voire une perte
d’autonomie.
Les traitements pour
soulager l’arthrose
Actuellement, il n’existe pas
de traitement curatif pour l’arthrose. Mais il existe de nombreuses solutions
naturelles ou médicamenteuses pour anticiper cette maladie et soulager les
symptômes. Pour les moyens non médicamenteux pour soulager l’arthrose, il est
conseillé de :
- adopter une alimentation équilibrée ;
- pratiquer régulièrement une activité physique à
intensité modérée comme la marche, le yoga ou la natation ; - suivre une rééducation par kinésithérapie ;
- opter pour d’autres médecines douces comme la
physiologie, l’acupuncture et les cures thermales.
Dans le cas où ces solutions ne
sont pas suffisantes, vous pouvez les accompagner de traitements médicamenteux
tels que :
- des analgésiques simples ;
- des anti-inflammatoires non stéroïdiens ;
- une injection d’acide hyaluronique ;
- un lavage articulaire du genou ;
- des injections de corticostéroïdes.
Dans certains cas, la chirurgie
est même envisagée en dernier recours notamment si les traitements s’avèrent
inefficaces ou si la gêne fonctionnelle est trop importante.